C’est l’histoire d’un facteur qui s’appelait Ferdinand Cheval.
A la fin du XIXème siècle, un facteur (âgé d’une quarantaine d’années) va consacrer plus de trente ans de sa vie à bâtir, seul, un palais de rêve dans son jardin, inspiré par la nature, les cartes postales et les premiers magazines qu’il distribue lors de ses tournées.
Parcourant chaque jour une trentaine de kilomètres en pleine campagne, il va ramasser des pierres qu’il trouve sur son chemin, aidé d’une simple brouette.
Totalement incompris de ses contemporains, il inscrit sur son monument “travail d’un seul homme”.
Il finira son oeuvre en 1912.
C’est une palais totalement inhabitable, truffés de sculptures en tout genre (pieuvre, biche, caïman, éléphant, pélican, ours, oiseaux…) mais aussi de géants, de fées, de personnages mythologiques ou encore de cascades. le tout dans styles architecturaux inspirés de tous les continents.
Une oeuvre insolite et unique en son genre, qui a depuis inspiré de nombreux artistes.
Indépendant de tout courant artistique, construit sans aucune règle d’architecture, le Palais idéal a été classé Monument Historique en 1969 par le Ministre de la Culture de l’époque, André Malraux.
Il est situé dans la Drôme, à Hauterives.